samedi 12 septembre 2009

Un peu de politique (ou plutôt de syndicalisme étudiant), 3

Il y a un mois quasiment, j'ai eu l'occasion de participer au Congrès des Etudiants au niveau de l'universidad de Chile et de l'escuela de gobierno (chaque carrera participant au niveau de l'université, les deux prochaines étapes se faisant au niveau régional puis national, avec des délégués de chaque fac). Un moment clé pour parler de l'enseignement superieur, qui me semble être le principal défi à relever par le Chili au cours des prochaines années (avec la Santé et le problème mapuche), qui a pris forme d'un appel aux candidats à la présidentielle. Tous les étudiants étaient appelé à participer, même si la plupart ont pris cette suspension des cours pour uen semaine de vacances. Les deux jours ont été une suite de scéance pleinière avec des interventions de profs, du recteurs, des étudiants de la Fech (federacion de los estudiantes de la U de Chile), et de discussions en ateliers, sur de sthèmes type "aceso" (comment le système d'accès peut conjuguer égalité et équité? Comment conjuguer homogénéité et mécanismes spécifiques à chaque branche? Que penser de la discrimination positive?), sur le financement (sur quels critères doit on financer les universités estatales? L'etat doit il financer les universités privés? Si l'Etat doit + financer les universités publiques, est-ce compatible avec leur autonomie? A quel point les étudiants doivent ils supproter le cout de leurs études?)
Le Chili est le pays d'amérique latine ou l'inscription coute la plus chère,et un ds pays dans le monde où le rapport dépense publique/élève est le plus faible (après la Pologne, l'Australie...) et où la participation de la famille au financement des études est la plus forte (plus qu'en AUstralie, aux Etats Unis, en Corée...)
L'université Chilienne selon le Quai d'Orsay:
"L’accès à l’enseignement supérieur s’est considérablement développé depuis une quinzaine d’années sans pour autant dépasser les inégalités sociales, en dépit du dispositif de bourses (elles aussi compétitives) et des possibilités facilitées d’emprunts pour les étudiants. Il faut cependant noter que 70% des étudiants de l’enseignement supérieur représentent la première génération familiale à atteindre ce niveau d’éducation, ce qui constitue une performance remarquable
Le système est aujourd’hui :
- Largement guidé par le marché (plus par la demande sociale que professionnelle).
Globalement financé, à hauteur de 75%, par des apports privés, plaçant le Chili en seconde position après la Corée pour la part du privé dans le financement de l’enseignement supérieur. Les universités privées sont détenues par des investisseurs nationaux voire étrangers. Les collégiatures et le mécénat (une loi le favorise) assurent le fonctionnement des universités privées (elles représentent 30% des frais de fonctionnement des universités traditionnelles), peu homogène : des cursus de haut niveau côtoient des formations médiocres. Les « universités traditionnelles » appuyées par l’État ont la quasi-exclusivité des filières « sciences dures » et sciences de l’ingénieur, le secteur privé de l’enseignement supérieur se développant principalement autour des formations dans le secteur des services (médecine, gestion, droit, informatique, communication, commerce...).
Inégalitaire et précaire : quelques universités (les 6 meilleures) concentrent majoritairement les ressources et sont localisées à Santiago, Valparaiso et Concepción. Certains établissements privés sont en situation précaire (notamment les instituts professionnels et les centres de formation technique). Les enseignants ne font pas partie de la « fonction publique » et ils sont contractuels de l’université. Seules 25 universités, parmi lesquelles figurent les plus prestigieuses (U de Chile, Catolica...), bénéficient d’une participation financière de l’État. Elles sont appelées les « universités traditionnelles » ou « universités du Conseil de Recteurs ». Les 37 autres universités perçoivent aussi des subventions de l’État mais dans des conditions très encadrées ; ces aides font l’objet de fortes discussions entre les universités publiques et privées."
Une de shcoses le plus surprenante: Les universités publiques sont financés à moins de 20% par l'Etat, le reste venant des étudiants ou du privé.
Le diplome s'obtient fait en 4 en de licence puis deux ans après.

"Ne laisse pas à quelques un ce qu'aujourd'hui nous pouvons tous faire"


Dérivé d'une expression chilienne "Anque la mona se viste de seda, mona se queda" (même si la guenon s'habille en soie, elle reste une guenon", la LOCE étant la loi sur l'université, qui a été mise en place sous la dictature, et a seulement subit des ajustements depuis.


"Meurt de vieillesse, pas d'endettement"


"Dis moi où tu étudies, je te dirais qui tu es"


encore un dérivé d'une expression populaire "Que no nos pasen gato por liebro", qu'on ne fasse pas passer un chat pour un lièvre" (expression venant d'un temps où, quand on n'avait plus d'argent pour servir un lièvre à ses invités dans la campagne chilienne, on cuisinait un chat et lui rajoutait des oreilles). Ici, lièvre est remplacé par livre, libro.

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